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À moins que cet article soit l’un des premiers articles que vous lisez sur la séduction, vous avez sans doute déjà lu le mot « peacocking » quelque part.
Le peacocking, qu’on appelle aussi la théorie du Paon (en français), fait partie des quelques techniques de séduction très populaires, avec le neg, l’opinion opener et le freeze out.
Et pour cause, c’est l’un des secrets de Pick-up Artist révélés dans le roman The Game de Neil Strauss.
Le problème, c’est qu’il y a une sorte de « malédiction » avec les techniques de séduction populaires.
Elles sont rarement comprises.
C’est un grand paradoxe : plus une technique est connue, plus elle a tendance à être (très) mal appliquée.
Parce qu’au lieu de la découvrir « à la source », avec les explications nécessaires pour bien la comprendre et la maîtriser, on la découvre par le bouche-à -oreille.
Et si vous connaissez le jeu du téléphone arabe, vous savez que lorsqu’une information passe d’une personne à l’autre, elle est systématiquement déformée !
Le neg est probablement l’exemple le plus flagrant de tous.
Quand j’ai commencé à m’intéresser à la séduction au milieu des années 2000, presque tous les aspirants PUA disaient qu’il fallait faire des negs aux filles après les avoir abordés.
Ils m’expliquaient qu’il s’agissait juste de rabaisser légèrement les filles avec une phrase apprise par cÅ“ur, comme « J’adore tes cheveux, ce sont des vrais ? »
Du coup, j’ai suivi leur conseil.
J’ai commencé à negger toutes les filles, dans tous les contextes où je les rencontrais.
Et, évidemment, ça ne marchait quasiment jamais.
Au contraire, c’était très souvent contre-productif.
C’est seulement plus tard, quand j’ai lu la Mystery Method (chose que tous ceux qui m’ont conseillé la technique n’avaient pas faite) que j’ai compris qu’il s’agit d’une technique à appliquer UNIQUEMENT avec un certain type de femme.
En l’occurrence : les filles très attirantes (les « HB » comme on les appelait dans le jargon de la communauté de la séduction) qui se comportent de manière plus ou moins hautaine avec nous.
Il s’agit juste de réduire légèrement leur valeur de la fille pour qu’elle cesse de s’estimer supérieure à nous.
Ça sert à démarrer la séduction sur un même pied d’égalité avec elle.
Et il est plutôt recommandé dans un mode de rencontre précis : les night-clubs où les filles de ce genre se font énormément solliciter.
Une fois que l’on a compris ça, on comprend que le neg n’a aucune utilité pour séduire dans la plupart des contextes du quotidien.
Vous n’avez pas besoin de balancer un neg pour séduire la petite étudiante que vous rencontrez à la bibliothèque, qui se montre avenante et souriante avec vous !
Et c’est pareil pour le peacocking.
Si vous ne comprenez pas bien cette technique, parce qu’un débutant vous l’a expliqué à l’arrache lors d’une session drague, il y a de TRÈS fortes chances que vous l’utilisiez mal et que ça se retourne contre vous.
Les débutants ont cette idée naïve qu’en appliquant la technique de séduction X, on va systématiquement obtenir le résultat Y.
En réalité, ça dépend ESSENTIELLEMENT du contexte et de la fille en face.
Et ce problème-là , on le rencontre avec le peacocking.
Jusqu’au milieu des années 2010, jusqu’à ce que la Mystery Method perde sa hype, on rencontrait très régulièrement des séducteurs qui croyaient que porter des vêtements de toutes les couleurs ou un accessoire tape-à -l’œil aller attirer les filles.
En réalité, il ne suffit pas de s’habiller comme au carnaval pour plaire aux filles.
Comme pour le neg, il ne s’agit pas d’appliquer le peacocking n’importe où, n’importe comment, avec n’importe qui !
Le peacocking : qu’est-ce que c’est VRAIMENT
Avant de vous expliquer ce qu’est le peacocking, je pense qu’il est préférable de déconstruire la principale idée reçue à propos de cette théorie.
Car, comme beaucoup d’autres théories popularisées par le bouche-à -oreille, on lui en a collé un certain nombre.
Déjà , la théorie du Paon N’est PAS une technique d’attraction.
Ce n’est pas parce que vous faites du peacocking que les femmes vont vous trouver plus attirant.
En tout cas pas toujours.
Évidemment, l’habit fait le moine et rend plus attirant.
Je ne le nie pas.
C’est très important de bien s’habiller.
Mais s’habiller de manière originale (ce qui est le principe du peacocking) ne vous rend pas forcément plus attirant aux yeux des femmes.
C’est comme dans l’autre sens…
Une femme va gagner en attractivité si elle porte une belle robe qui épouse bien ses formes, et des talons aiguilles qui lui donnent une allure plus élancée.
Mais vous ne vous sentirez pas plus attiré par elle parce qu’elle porte des vêtements et des accessoires qui sortent de l’ordinaire.
Bien sûr, ces vêtements peuvent la mettre en valeur, mais ce n’est pas dû au fait qu’ils soient originaux.
L’originalité n’est pas un attribut attirant (à l’inverse du manque d’originalité qui peut s’avérer repoussant).
C’est différent d’un décolleté plongeant, qui met en exergue une belle poitrine…
Eh bien, c’est pareil pour un homme.
Vous aurez plus de chances de gagner en attractivité en portant une belle chemise cintrée qui met en valeur votre physique de sportif, que de vous affubler de vêtements et accessoires originaux.
En réalité, le peacocking n’est donc pas une technique d’attraction, mais de différenciation !
Une chemise bien cintrée vous rendra plus attirant qu’un t-shirt trop large, qui vous donne un air négligé.
Mais elle ne permettra pas d’attirer l’attention, attiser la curiosité et vous distinguer d’une foule.
Si vous allez dans une soirée bondée de monde et que vous portez une belle chemise, vous resterez un parfait anonyme.
Par contre, si vous portez un grand chapeau (comme le faisait Mystery), ou n’importe quel accessoire qui attire l’attention, on va BEAUCOUP plus facilement vous remarquer !
Vous allez attirer l’attention sur vous.
- Des hommes et des femmes vont venir vous faire des remarques et démarrer une conversation avec vous.
- Beaucoup de filles à qui vous allez adresser la parole vont vous parler de ce que vous portez (les éléments de votre peacocking) et vous pourrez en profiter pour donner une explication et/ou raconter une anecdote pour lancer facilement la conversation.
Aussi, lorsque vous aborderez une femme et son groupe, ceux-là vous auront probablement déjà remarqué AVANT, quand vous étiez en train de discuter avec d’autres personnes.
Dans leur esprit, vous ne serez pas un parfait inconnu qui arrive de nulle part pour taper la discute.
Votre peacocking vous aura rendu moins anonyme (ou plus « célèbre » si vous préféré).
Il aura aussi permis de mettre plus en évidence votre preuve sociale.
Si vous n’aviez pas un style très atypique, les femmes ne vous auraient sans doute pas remarquées, et n’auraient pas remarqué non plus que tout le monde à l’air de vous trouver sympa.
Voilà à quoi sert le peacocking en réalité : c’est une technique de différenciation qui permet de vous rendre plus remarquable, plus intrigant, et qui vous aide aussi à alimenter des conversations et amener plus facilement vos « routines ».
Quand on est sapé en magicien par exemple, c’est facile de trouver une transition après son approche pour faire des tours de magie aux femmes et se mettre en avant…
Le peacocking a pour but de rendre la séduction plus facile !
En quelque sorte, on peut dire que c’est un facteur facilitant, surtout dans les contextes où il est difficile de sortir du lot.
Cela étant dit, il est possible que votre peacocking vous rende également plus attirant dans certaines conditions.
Si les vêtements que vous portez mettent en valeur vos atouts physiques par exemple, cela vous rendra plus attirant.
Aussi, si vous draguez des filles qui aiment les hommes gothiques (ou les bikers, ou autre) et que vous avez un style très inspiré de ce mouvement de mode, vous allez aussi paraître plus attirant aux yeux de ces femmes.
Mais ce n’est pas l’objectif prioritaire.
L’objectif, c’est de se distinguer de la masse.
Pour résumer : bien s’habiller crée de l’attraction ; bien se « peacocker » va attirer de l’attention et la curiosité.
L’idéal est d’allier les 2 à la fois.
Mais ce n’est pas toujours évident.
En revanche, ce que vous devez ABSOLUMENT éviter, c’est que votre peacocking vous dévalorise.
Car, en effet, vous pouvez perdre de l’attirance en cherchant à être « peacock » quand vous draguez, si c’est mal fait.
Dans quel contexte faut-il (ou non) se peacocker
Vous devez comprendre une chose : le peacocking n’est pas nécessaire dans TOUS les contextes où vous chercher à rencontrer une femme.
Cette technique pour séduire vous sera surtout utile dans un environnement dans lequel il est difficile de se distinguer et où la concurrence est rude.
Ce n’est pas nécessaire de faire du peacocking pour aller aborder quelques filles en street pick-up.
Je dirais même que ça risque d’être contre-productif…
À la rigueur, vous pouvez avoir un petit accessoire ou autre qui attise (sobrement) la curiosité.
Quelque chose qui peut vous permettre d’accrocher plus facilement l’attention et/ou lancer la conversation.
Mais c’est tout à fait optionnel.
Je n’ai jamais appliqué la théorie du paon en daygame, et je ne connais aucun « daygameurs » qui l’applique.
De même, le peacocking n’est pas nécessaire sur les sites et apps de rencontres.
Au contraire, ça peut inciter pas mal de filles à vous disliker, parce que votre look est trop extravagant.
Il en faut très peu pour qu’une fille décide de swiper du mauvais côté…
Sur les apps, il est préférable de jouer sur la qualité de vos photos.
En revanche, un peu de peacocking peut vous servir dans certains contextes sociaux :
- Lors d’un mariage avec beaucoup d’invités.
- À l’université, si vous êtes dans une grande promo.
- Etc.
Dans ce cas, il peut être utile d’avoir un petit quelque chose en plus que les autres, qui vous rend remarquable.
Mais ne poussez pas le peacocking trop loin !
Le simple fait de porter un chapeau, ou une cravate, ou un autre accessoire que personne d’autre ne porte, peut faire l’affaire.
Enfin, là où le peacocking pourra vraiment vous aider, c’est pour le night game.
C’est un contexte beaucoup plus approprié pour se peacock, car il est plus social, plus festif et extravagant.
Là , vous pourrez pousser la théorie plus loin sans risque que ça ne semble bizarre.
Quelques exemples
L’erreur à surtout éviter, c’est de s’affubler de vêtement et accessoire grotesque, de sorte à passer pour un clown.
Il ne suffit pas d’être original et sortir du lot.
J’ai connu des dizaines de mecs qui essayaient d’être peacock en portant des chapeaux, des écharpes multicolores et autres accessoires flashy.
Et, parce qu’ils n’avaient aucun sens du style, cela les rendait juste ringards et repoussant !
Il ne faut pas que votre tentative de faire du peacocking vous rende grotesque.
Ce serait contre-productif, un peu comme un neg mal calibré.
Voici quelques exemples en image d’un bon peacocking :
Regardez un peu ce style : il est classe, masculin, coloré et original.
Un homme avec un look comme celui-ci ne passe jamais inaperçu.
On le remarque partout où il passe.
Dans le même genre, vous pouvez aussi vous inspirer des sapeurs.
La sapologie, c’est une forme de peacocking !
Le but est à la fois de bien s’habiller et d’être remarqué, même des kilomètres.
Mais évidemment, vous n’êtes pas obligé le pousser le peacocking aussi loin…
Pas besoin d’aller jusqu’à porter un costard jaune et des bottes en peau de croco…
Dans beaucoup de contextes, il en faut beaucoup moins pour être remarqué.
Votre peacocking peut-être relative sobre et bien fonctionner.
Voici un autre exemple :
Il s’agit de Mystery, celui qui a conceptualisé la théorie du Paon.
Comme vous pouvez le voir, il porte un grand chapeau, du verni, etc.
C’est une sorte de mélange entre un gothique et un magicien.
Mais un mélange bien fait !
Le style est cohérent.
En outre, il n’est pas si extravagant.
Il ne porte pas 10 couleurs différentes, les vêtements s’associent bien les uns aux autres.
On ne croise peut-être pas un look comme celui-ci partout, mais ça ne vous choquerait pas de voir quelqu’un habillé de cette manière dans une soirée.
Vous vous diriez juste qu’il a un style atypique, pas qu’il cherche absolument à attirer l’attention sur lui.
Et c’est ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais peacocking.